Union des Personnes Handicapées du BURUNDI

Programme PAE

Le programme d’appui à l’autonomisation des enfants handicapés (PAE) est mis en œuvre par 12 Organisations Partenaires (OP) avec la stratégie RBC. Ce programme vise le développement de l’enfant/jeune handicapé (EJH) à travers les interventions dans les domaines de santé, éducation ,social et l’emploi/revenu selon les besoins des EJH identifiés par les membres du réseau OP et dans un environnement épanouissant.  Ces 12 Organisations Partenaires locales interviennent dans 16 Provinces sur 18 que compte le Burundi. De façon générale, le programme d’autonomisation de l’enfant et jeunes handicapé  (PAE) participe à la réalisation de la mission de l’UPHB: « Contribuer à la défense et à la promotion des droits des personnes vivant avec handicap et leur inclusion dans la vie socioculturelle, économique et politique pour le développement integral. L’objectif général du Programme: Défendre  et promouvoir les droits des Enfants et Jeunes Handicapés à travers les interventions  inclusives  dans les domaines de santé, éducation, social et emploi revenu selon les besoins et dans un environnement épanouissant

La stratégie d’intervention auprès des enfants et jeunes handicapés de  se fait à travers la collaboration avec les organisations partenaires qui connaissent le milieu de vie familiale communautaire des enfants. L’OP/H travaille à son tour très étroitement avec les parents et la communauté afin de faire une bonne analyse des besoins des enfants et de les impliquer dans le suivi des soins.

 

 

  • Le Programme comprend 4 axes stratégiques:
  • Développement de l’enfant :
  • Entourage stimulant
  • Renforcement des capacités des Partenaires
  • Lobbying et Plaidoyer

 

  • Activités :

Droit à la  Santé : UPHB appui  les enfants handicapés identifiés  à accéder à différents services de santé (Consultations -diagnostic contrôle médical, Kinésithérapie, Médication/Nutrition thérapeutique, Opération/chirurgie orthopédique, Appareillage -[Appareils auxiliaires).

MUTONIWIMANA ne peut pas se tenir assis. Elle fait ses besoins sur elle-même

Elle reste au lit quand elle n’est pas tenue par quelqu’un dans les bras. MUTONIWIMANA a bénéficié  les soins de kiné . Grace aux interventions reçues, l’enfant contrôle bien sa tête et réagit à son nom. Elle parvient à se tourner au lit et contrôle sa tête. Elle sait déjà  exprimer ses besoins de toilette par les gestes de balancer les pieds. A travers des pleurs MUTONIWIMANA   fait des signes pour exprimer ceux dont  elle a besoin. . Elle a évolué à 75%.

 

Droit à l’Education : UPHB facilite  l’accès des EJH aux enseignements de qualité prévue pour différents paliers de l’Education nationale  grâce aux  appuis  donnés, effectue les activités   d’accessibilisation des infrastructures  scolaires et  organise des sensibilisations / plaidoyer   pour l’éducation inclusive

 

Droit ֙à l’emploi- revenu:  UPHB   contribue  dans l’amélioration des revenus des jeunes et des  familles d’enfants handicapés  grâce aux appuis en AGRS et Kit d’insertion octroyés et  plaide pour  l’inclusion  des jeunes  handicapés dans les Programmes nationaux de promotion de l’emploi.

Droit au bien-être familial et Social : UPHB  initie les activités   pour  l’accessibilisation  des lieux publics et familiaux ;  à travers les  clubs de jeux  et sport inclusifs , UPHB  contribue à leur épanouissement et   sensibilise  la communauté à protéger les  Enfants Handicapés  contre divers abus  et différents types d’exclusion.

 

Avant l’assistance, l’enfant se trouvait dans un état de solitude, les enfants craignaient Brillantine pendant les jeux de peur d’être vaincu. Elle avait peur de s’approcher des autres enfants car ils se moquaient d’elle. Le trajet vers  l’autonomisation pour l’enfant se présente dans son plan  opérationnel de rééducation avec  analyse et étude systématique  dans un cadre mixte (parent, OP) des souhaits  conduisant à son autonomie.

Projet IIP

Le projet Détection précoce du handicap pour une prise en charge réussie de la petite enfance au Burundi « IIP » est mis en œuvre par le consortium UPHB, ODDBU et COPED avec la stratégie RBC. Ce projet vise le développement holistique de l’enfant handicapé de moins de 5 ans à travers les interventions dans le domaine de santé, de l’éducation préscolaire, le développement social /entourage stimulant et les moyens de subsistance de leurs ménages.

  • Organisations de mise en œuvre et zones d’action :
  • UPHB, lead du consortium
  • COPED,Codemandeur intervenant dans les communes de  Makamba, Kibago, Matana et Mugamba
  • Codemandeur intervenant dans les communes Isare,Mubimbi,Kiganda et Mbuye.
  • Le Projet comprend 4 axes stratégiques:
  • Santé :
  • Education préscolaire :
  • Développement social /entourage stimulant
  • Moyens de subsistance de leurs ménages.
  • Les histoires de succès:
  • 8 garderies accessibles et fonctionnelle

Un enfant amputé de sa jambe droite qui marche maintenant avec une prothèse.

AVIS D’APPEL POUR LA FOURNITURE DES BESOINS EQUIPEMENTS PRIORISES REPONDANT AUX BESOINS DE PERENNISATION ET D’AMELIORATION DES SERVICES DE REEDUCATION POUR LES CENTRES DE KIGANDA ET MAKAMBA.

Avec l’appui financier de la Fondation Liliane, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB) a mis en œuvre le projet « Détection précoce du handicap pour une prise en charge réussie de la petite enfance au Burundi dans les provinces de Bujumbura, Bururi, Makamba et Muramvya. Le projet vise le développement holistique de l’enfant de moins de 5 ans vivant avec handicap à travers les interventions dans le domaine de la santé, de l’éducation préscolaire, le développement social/entourage stimulant et les moyens de subsistance de leurs ménages. A cet effet, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi lance un appel d’offre pour la fourniture des besoins en équipements pour le centre de Kiganda et Makamba dans le cadre de la mise en œuvre du projet composé par: 1000 Bandes plátrées de 15 cm, 180 Cuir box veau noir, 120 Cuir de doublure, 8 Polypropylène de 3mm, 22 Polypropylène de 5mm, 10 Mousses EVA de 3. 10 Poudre de Paris, 12 Velcro de 50 mm, 8 Jersey tubulaire de 10 cm. 12 cm Velcro de 50 mm, 10 Coton hydrophile de 30 cm, 4 Col de bois

Pour plus de détails, veuillez télécharger le document PDF sur le lien suivant : Avis d’appel d’offres 02

ATELIER NATIONAL D’ECHANGES ET DE REFLEXIONS SUR L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES FEMMES ET FILLES HANDICAPEES AINSI QUE LEUR LEADERSHIP DANS LA REDUCTION DES EFFETS Y AFFERANT.

Sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB en sigle) organise un Atelier National d’échange et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles,

le leadership féminin handicapé dans la réduction des effets y afférents sous le financement de Ecumenical Disability Advocates Network (EDAN) à l’endroit des décideurs  du Ministère de l’Environnement et de la

commission parlementaire en charge de l’environnement  ,

le Lundi et Mardi en date du 23 et 24 Décembre 2024 dans l’une des salles du  Hôtel Kings Conférence Centre, sis à Kinindo, Avenue du Large à 9h. 67 participants y étaient conviés en provenance de différents secteurs afin que les organisateurs  de cet atelier puissent décrocher plusieurs contributions.

Dans le discours d’accueil prononcé par Maître Madame Caritas KAMARIZA, vice-présidente et Représentante Adjointe de l’UPHB, « nous vous remercions pour avoir estimé cet atelier, et y avoir répondu présent malgré vos multiples préoccupations. Nous sommes satisfaits pour le soutien et la collaboration reçus de la part du Gouvernement. UPHB reste ferme dans son engagement  pour les Actions visant l’inclusion des personnes handicapées particulièrement pour la protection des filles et femmes contre les effets du changement climatique. Nous nous attendons  de cet atelier qu’il va nous permettre de relever les impacts du changement climatique sur le groupe à besoins spécifiques pour mieux assoir la planification sensible à la thématique, et d’échanger sur les réalisations des femmes et filles handicapées dans le domaine de la protection de l’environnement   des actions de résiliences au changement climatique et capitaliser les bonnes pratiques, évaluer des recommandations de  2022 et arrêter des recommandations de mise en œuvre, tout en échangeant sur les processus législatifs et de programmes de  mise en œuvre  en cours sur le changement climatique (CDN et autres) et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées, avant de faire une planification réaliste et réalisable relative à l’inclusion » a-t-elle précisé avant que cet atelier soit déclaré ouvert par Monsieur Ing. Léonard BUTOYI, assistant du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

Dans son Discours d’ouverture, l’Assistant du Ministre a particulièrement rappelé les efforts et l’engagement du Gouvernement pour l’inclusion des personnes handicapées, engagement matérialisé par l’alignement aux ODD, conventions et accords internationaux (politiques nationales aussi ) sur l’inclusion et la protection des personnes Handicapées en temps normal comme en temps de crises de catastrophes, L’Assistant du Ministre a rappelé aussi la conviction du Gouvernement que le développement durable n’est possible que dans l’inclusion ; que le temps est venu pour dépasser la stigmatisation et la discrimination portées contre les personnes Handicapées ; …

Les participants ont eu l’occasion de suivre la présentation de plusieurs exposés ainsi que des débats d’échanges pour renforcer leurs compréhensions. Avec madame Godelieve NTAKARUTIMANA, la Coordonnatrice de l’UPHB, appuyée par Monsieur Félix BAMBONEYEHO, Chef du projet, ils ont eu la présentation de l’UPHB ainsi des grandes réalisations du projet « Her résilience Enabled ». Avec Didier NINTERETSE, Expert de la réduction des risques de catastrophes et changement climatique, ils ont pu explorer la thématique Débats sur  Impacts des changements climatiques sur le groupe à besoins spécifiques présentés (Femmes et filles handicapées). Monsieur Felix NTAWUHORAKUNGOMA a échangé une fois de plus avec les participants dans  la session d’évaluation  des recommandations de 2022 et l’identification des défis de leur mise en œuvre en vue d’instauration des stratégies. Avec Monsieur Didier NINTERETSE, les invités ont échangé sur les processus législatifs et programmes en cours sur le changement climatique et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées. Sous la demande de l’expert, les participants mis en groupe pour travaux d’échanges et de réflexions, ont apporté beaucoup d’idées qui contribueront, et dans l’élaboration des stratégies et un mécanisme de suivi des recommandations avec des stratégies d’influence dans les processus et programmes en cours sur le changement climatique, et dans l’élaboration d’une cartographie des besoins spécifiques des femmes et filles handicapées ainsi que  dans la mise en place d’un plan conjoint réaliste et réalisable de l’année 2025 relatif à l’inclusion. Monsieur Alexis HATUNGIMANA, le Représentant Légal de l’UPHB a saisi cette opportunité afin de prodiguer des conseils et de rappeler l’urgence de tout un chacun à s’engager pour la protection de la planète terre, à soutenir l’action et l’initiative de l’UPHB pour réussir ensemble l’action de prévention et de résilience face aux effets du changement climatique dont les filles et les femmes sont particulièrement victimes. C’est après l’intervention de ce dernier que Monsieur NIMUBONA Christian, Directeur Général de l’Environnement, des Ressources en Eau et Assainissement,  a clôturé les activités de cet atelier.

Rappelons que « cet atelier national d’échanges et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles handicapées ainsi que leur leadership dans la réduction des effets y afférant »a été organisé dans le cadre du projet «Her Resilience Enabled» exécuté par UPHB au Burundi avec un objectif global d’améliorer la résilience des femmes et filles handicapées aux effets du changement climatique. Ce projet est initié pour 3ans de 2022 à 2025 par EDAN, qui est une structure durable du Conseil  Œcuménique des Eglises  qui veille à ce que les questions relatives aux personnes handicapées soient à l’ordre du jour des travaux des Eglises.

Georges NDAYISHIMIYE

Chargé de Communication/UPHB

ATELIER NATIONAL D’ECHANGES ET DE REFLEXIONS SUR L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES FEMMES ET FILLES HANDICAPEES AINSI QUE LEUR LEADERSHIP DANS LA REDUCTION DES EFFETS Y AFFERANT

Sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB en sigle) organise un Atelier National d’échange et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles,

le leadership féminin handicapé dans la réduction des effets y afférents sous le financement de Ecumenical Disability Advocates Network (EDAN) à l’endroit des décideurs  du Ministère de l’Environnement et de la

commission parlementaire en charge de l’environnement  ,

le Lundi et Mardi en date du 23 et 24 Décembre 2024 dans l’une des salles du  Hôtel Kings Conférence Centre, sis à Kinindo, Avenue du Large à 9h. 67 participants y étaient conviés en provenance de différents secteurs afin que les organisateurs  de cet atelier puissent décrocher plusieurs contributions.

Dans le discours d’accueil prononcé par Maître Madame Caritas KAMARIZA, vice-présidente et Représentante Adjointe de l’UPHB, « nous vous remercions pour avoir estimé cet atelier, et y avoir répondu présent malgré vos multiples préoccupations. Nous sommes satisfaits pour le soutien et la collaboration reçus de la part du Gouvernement. UPHB reste ferme dans son engagement  pour les Actions visant l’inclusion des personnes handicapées particulièrement pour la protection des filles et femmes contre les effets du changement climatique. Nous nous attendons  de cet atelier qu’il va nous permettre de relever les impacts du changement climatique sur le groupe à besoins spécifiques pour mieux assoir la planification sensible à la thématique, et d’échanger sur les réalisations des femmes et filles handicapées dans le domaine de la protection de l’environnement   des actions de résiliences au changement climatique et capitaliser les bonnes pratiques, évaluer des recommandations de  2022 et arrêter des recommandations de mise en œuvre, tout en échangeant sur les processus législatifs et de programmes de  mise en œuvre  en cours sur le changement climatique (CDN et autres) et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées, avant de faire une planification réaliste et réalisable relative à l’inclusion » a-t-elle précisé avant que cet atelier soit déclaré ouvert par Monsieur Ing. Léonard BUTOYI, assistant du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

Dans son Discours d’ouverture, l’Assistant du Ministre a particulièrement rappelé les efforts et l’engagement du Gouvernement pour l’inclusion des personnes handicapées, engagement matérialisé par l’alignement aux ODD, conventions et accords internationaux (politiques nationales aussi ) sur l’inclusion et la protection des personnes Handicapées en temps normal comme en temps de crises de catastrophes, L’Assistant du Ministre a rappelé aussi la conviction du Gouvernement que le développement durable n’est possible que dans l’inclusion ; que le temps est venu pour dépasser la stigmatisation et la discrimination portées contre les personnes Handicapées ; …

Les participants ont eu l’occasion de suivre la présentation de plusieurs exposés ainsi que des débats d’échanges pour renforcer leurs compréhensions. Avec madame Godelieve NTAKARUTIMANA, la Coordonnatrice de l’UPHB, appuyée par Monsieur Félix BAMBONEYEHO, Chef du projet, ils ont eu la présentation de l’UPHB ainsi des grandes réalisations du projet « Her résilience Enabled ». Avec Didier NINTERETSE, Expert de la réduction des risques de catastrophes et changement climatique, ils ont pu explorer la thématique Débats sur  Impacts des changements climatiques sur le groupe à besoins spécifiques présentés (Femmes et filles handicapées). Monsieur Felix NTAWUHORAKUNGOMA a échangé une fois de plus avec les participants dans  la session d’évaluation  des recommandations de 2022 et l’identification des défis de leur mise en œuvre en vue d’instauration des stratégies. Avec Monsieur Didier NINTERETSE, les invités ont échangé sur les processus législatifs et programmes en cours sur le changement climatique et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées. Sous la demande de l’expert, les participants mis en groupe pour travaux d’échanges et de réflexions, ont apporté beaucoup d’idées qui contribueront, et dans l’élaboration des stratégies et un mécanisme de suivi des recommandations avec des stratégies d’influence dans les processus et programmes en cours sur le changement climatique, et dans l’élaboration d’une cartographie des besoins spécifiques des femmes et filles handicapées ainsi que  dans la mise en place d’un plan conjoint réaliste et réalisable de l’année 2025 relatif à l’inclusion. Monsieur Alexis HATUNGIMANA, le Représentant Légal de l’UPHB a saisi cette opportunité afin de prodiguer des conseils et de rappeler l’urgence de tout un chacun à s’engager pour la protection de la planète terre, à soutenir l’action et l’initiative de l’UPHB pour réussir ensemble l’action de prévention et de résilience face aux effets du changement climatique dont les filles et les femmes sont particulièrement victimes. C’est après l’intervention de ce dernier que Monsieur NIMUBONA Christian, Directeur Général de l’Environnement, des Ressources en Eau et Assainissement,  a clôturé les activités de cet atelier.

Rappelons que « cet atelier national d’échanges et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles handicapées ainsi que leur leadership dans la réduction des effets y afférant »a été organisé dans le cadre du projet «Her Resilience Enabled» exécuté par UPHB au Burundi avec un objectif global d’améliorer la résilience des femmes et filles handicapées aux effets du changement climatique. Ce projet est initié pour 3ans de 2022 à 2025 par EDAN, qui est une structure durable du Conseil  Œcuménique des Eglises  qui veille à ce que les questions relatives aux personnes handicapées soient à l’ordre du jour des travaux des Eglises.

Georges NDAYISHIMIYE

Chargé de Communication/UPHB

AVIS D’APPEL D’OFFRES UPHB FOURNITURE DE PLANTS FRUITIERS ET DE CHEVRES

Avec l’appui financier du PNUD, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB) a mis en œuvre le projet « Développer l’Agroforesterie sur les Collines Gatwenzi et Gitaza de la Commune Muhuta dans la province de RUMONGE. Le projet vise l’amélioration de l’agroforesterie et de la sécurité alimentaire.

A cet effet, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi lance un appel d’offres pour la fourniture de 1000 avocats de type HASS, 10.000 espèces d’arbres fruitiers et 20.000 arbres agroforestiers et 200 chèvres destinés aux bénéficiaires de la zone de mise en œuvre. œuvre du Projet.

Pour plus de détails, veuillez télécharger le document PDF sur le lien suivant :  Avis d’appel d’offres UPHB Fourniture de plantes fruitiers et de chèvres

TERMES DE RÉFÉRENCE – CONSTRUCTION DES RESEAUX EFFICACES (CRE)

Phase 1 : Une analyse du contexte du handicap et de l’inclusion au Burundi et l’élaboration d’une théorie de changement Phase 2 : Développement d’un réseau efficace et d’un programme pluriannuel Introduction La Fondation Liliane (LF) est une organisation de la société civile néerlandaise qui vise à renforcer les capacités des enfants et des jeunes handicapés dans les pays à faibles revenus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris le Burundi. La vision de LF est que les enfants et les jeunes handicapés qui vivent dans la pauvreté participent de manière égale et à la hauteur de leur potentiel à la vie de leur famille et de leur communauté, afin que leur vie connaisse la meilleure qualité possible. La mission de la FL est de contribuer à un monde ouvert à tous, dans lequel les enfants et les jeunes handicapés vivant dans la pauvreté peuvent et développer leurs talents.

Pour plus de détails,veuillez lire et télécharger les tdrs sur le lien suivant: TERMES DE RÉFÉRENCE – Construction des Réseaux Efficaces (CRE)

COMMENT CONTRIBUER DANS LA VISION BURUNDI 2040 2060 AVEC LE PROJET ‘‘TURASHOBOYE’’ ET SANS ATTENDRE DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BURUNDI?

Que devrions-nous entendre quand on évoque le projet ”TURASHOBOYE”? Cette question se pose le plus souvent dans des ateliers et conférences tenues dans le cadre de ce projet. Le projet « TURASHOBOYE » aussi désigné « projet We are Able » en anglais, ce qui donne « projet WaA » en abrégé , « est le tout premier projet de sécurité alimentaire qui a été mis en œuvre au Burundi en faveur des personnes handicapées », comme il a été rappelé dans le cadre d’une

séance de réflexion intitulée « atelier provincial de rayonnement de bonnes pratiques du projet WaA » .

Cette rencontre est organisée pour 2jours ce 3 et 4 octobre 2024 dans l’une des salles de conférences de Est African Hotel, située dans la commune NYANZA-LAC de la Province Makamba, et a pour l’objectif général de partager les bonnes pratiques aux communes de la province Makamba non couvertes par le projet WaA, et elle s’aligne dans les activités du projet WaA. Dans le discours d’accueil prononcé par Madame Caritas KAMARIZA, avocate de profession et vice-présidente de l’Union des Personnes Handicapées, UPHB en sigle, elle a profondément remercié toute l’audience composée des hauts dignitaires, des administrateurs/administratrices des communes et des présidents/des présidentes des conseils communaux de la province Makamba, des représentants/représentantes des OPH, le coordinateur national du consortium du projet WaA ainsi que les représentants des organisations internationales partenaires pour avoir répondu présent à ce rendez-vous spécial qu’ils ont honoré et rehaussé par leur présence, avant de les inviter à participer dans les échanges/débats et de préciser qu’elle attend d’eux qu’ils s’engagent pour faire rayonner des bonnes pratiques du projet à tous les niveaux de l’ administration, et de la vie communautaire au niveau provincial et dans toutes les communes de Makamba.

Dans la suite du programme de cet événement, l’audience a suivi une présentation de l’UPHB avec la représentante adjointe de l’UPHB, madame Caritas KAMARIZA, dans laquelle elle leur parle de la vision, de la mission et des grandes réalisations de l’UPHB ainsi que des partenaires avec lesquels l’UPHB a travaillé depuis sa création en 1989 ; tandis que , Monsieur Emmanuel NDAGIJIMANA, le coordinateur National du Consortium du projet WaA au Burundi ainsi que Monsieur Venuste NDAYIZEYE, Expert de l’approche Plan Intégré Paysan(PIP), leur parlent de la note conceptuelle du projet, les partenaires techniques et financiers du Consortium du projet et leurs contributions dans l’exécution du projet, de sa zone d’action et des approches utilisées. La session d’échanges et débats s’est ouverte sur une série de questions. « Auriez-vous d’autres programmes et projets déjà réalisés en dehors du projet WaA dans la province Makamba ? Combien d’associations membres avez-vous dans la province Makamba ? » S’est-il entouré de Monsieur Gad NIYUKURU, Honorable Sénateur de la province Makamba, après qu’il ait apprécié et encouragé le bilan social de l’UPHB. Contre toute attente, Monsieur Innocent NTIMPAGARITSE, le vice-président du Conseil communal de Makamba, a porté son attention sur la gouvernance associative de l’UPHB, « UPHB observe-t-elle les Accords d’Arusha ? », avant de révéler que c’est lui qui a approché le premier, lors de son séjour de 15ans au Pays-Bas, le Coordinateur de la Fondation Liliane et lui a demandé de venir travailler au Burundi, et il ya de cela environ 20ans . Dans ses réactions, madame Caritas KAMARIZA, épaulée par Monsieur Jean-Baptiste NIYONGABO, l’animateur principal de cette rencontre et le chargé de Lobby/Plaidoyer de l’UPHB, ont d’abord précisé qu’UPHB compte 4 associations membres issues de la province Makamba dans ses 55 membres effectifs qui la composent, et que, comme tous les autres membres de l’Union, jouissent des mêmes avantages résultant de la mise en œuvre des programmes et projets actuellement ou antérieurement pilotés par l’UPHB. Ils leur ont informé dans ses perspectives de pérennisation des acquis du projet WaA que les OPH de la zone d’actions du projet WaA, et celles des communes non couvertes par le projet WaA vont se mettre ensemble et constituer un réseau provincial des OPH de MAKAMBA , et celui-ci pourra rejoindre l’UPHB ; ils ont également ajouté qu’ils ont invité dans cet atelier des représentants et représentantes des OPH d’autres communes non couvertes par le projet WaA et qui ne sont pas membres de l’UPHB afin que ceux-ci et celles-ci s’approprient de bonnes pratiques du projet WaA. Etant donné que le projet WaA est le tout premier projet de sécurité alimentaire exécuté au Burundi,il y a un espoir qu’il se déploie d’autres initiatives dans la province Makamba et dans d’autres provinces du Burundi, et que ceci peut contribuer réellement dans l’atteinte de la Vision Burundi 2040 2060.

Parlant de la sécurité alimentaire, une source que j’ai consultée nous fait remarquer  que « se nourrir est un besoin essentiel et qui favorise un bon état de santé une fois bien satisfait. C’est aussi un droit fondamental reconnu dans les instruments juridiques en vigueur au Burundi et ailleurs dans le monde. L’atteinte d’une plus grande sécurité alimentaire contribue au respect de ce droit essentiel qu’est la santé pour tous. La sécurité alimentaire signifie que tous les êtres humains, y compris les personnes handicapées, ont à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie équilibrée et active. Pour que ce droit de sécurité alimentaire soit respecté, d’autres facteurs importants doivent être considérés   comme les aptitudes des personnes, l’accès   à l’information pour faire des choix éclairés, l’acceptabilité des aliments selon les plans personnels et culturels, le respect des valeurs sociales ainsi que la préoccupation  pour un système agroalimentaire durable. Il y a insécurité alimentaire quand il y a des difficultés à avoir des aliments sains. La sécurité alimentaire ne concerne pas uniquement la nourriture. Elle comprend aussi d’autres moyens et aptitudes et aptitudes essentielles qui permettent aux personnes et aux familles de s’alimenter, comme un travail ou un moyen financier qui permet de payer l’ensemble des dépenses liées aux besoins de base, un logement abordable ou l’on se sent bien et en sécurité, l’accès à du transport pour aller au travail, à l’école , à la pharmacie , à l’église, l’accès au service de prise en charge afin de réaliser ses projets de vie  comme le retour aux études ou la recherche du travail, des connaissances pour pouvoir faire des achats alimentaires judicieux et des compétences pour préparer, cuisiner et conserver les aliments. »

La vice-présidente et le chargé de lobby/plaidoyer de l’Union ont également rassuré tous les invités que UPHB s’aligne sur le cadre légal et  politique du Burundi en respectant le genre  2/5 et les quotas ethniques dans tous les organes de l’UPHB.

Sur ce, Monsieur BIZABIGOMBA Cassien, le Représentant légal de la Fédération des Associations des Personnes Handicapées du Burundi, FAPHB en sigle, a saisi de cette opportunité et  s’est adressé aux représentants du peuple burundais au niveau des  conseils communaux de 6 communes de la province Makamba, et au Monsieur Gad NIYUKURI, un des représentants du peuple au niveau national, dans le Sénat national du Burundi, et  ils leur ont supplié d’utiliser  des statistiques qui seront bientôt publiées par l’INSB, et de les utiliser dans les programmes et politiques de développement communal et provincial  en impliquant les personnes handicapées depuis leurs conceptions jusqu’à leurs évaluations ; puis, il a plaidé pour la représentativité à tous les niveaux de gestion  des affaires du pays, car le Burundi est resté en arrière par rapport à d’autres pays de la sous-région, il leur interpelle d’emboiter le pas de ces pays car cette question de représentativité des personnes handicapées est préconisée par la stratégie mondiale de développement de «  ne laisser personne en arrière »,  en plus, il leur rappelle cette  célèbre parole de Mahatma Gandhi, reprise avec modification, « tout ce que vous faites pour les personnes handicapées sans les personnes handicapées, vous le faites contre elles »

Souhaitant bien cerner l’approche PIP, c’est sur cette phrase  « En quoi consiste l’approche PIP? », qu’une autre série de questions a été ouverte. Cette interrogation est soulevée par Pasteur Emmanuel NDAYIPFUKAMIYE, le Représentant  légal du Réseau des Centres des Personnes handicapées du Burundi, RCPHB en sigle. Monsieur Venuste NDAYIZEYE, soutenu par Adolphe NDAGIJIMANA, le point focal d’African Network Forum, ADF en sigle, une plateforme panafricaine des organisations des Personnes Handicapées, et qui est conceptrice du projet WaA, lui ont répondu.  « Le Plan Intégré Paysan, abrégé sous forme de PIP, est une approche qui garantit aux agriculteurs et agricultrices davantage d’autonomie et de responsabilisation dans la gestion de leurs ferme et dans leurs pratiques agricoles. Elle consiste à impliquer tous les membres de la famille Homme, femme et enfants pour définir une vision commune de leur famille et de mettre en place toutes les ressources à leur disposition afin de la réaliser. Ceci se distingue de l’approche traditionnelle où le mari décide seul comment aménager les terres cultivables et ce qu’il faut faire de la production agricole de la famille. L’approche PIP n’améliore pas uniquement  les techniques et les résultats agricoles, elle renforce la cohésion sociale  et la sécurité alimentaire  de la famille ainsi que le développement agricole national en général. En pratique, cette approche passe par 7 phases» ont-ils expliqué et démontré avec un jeu de mise en scène montrant des défis du ménage dans le concept traditionnel où le mari est le chef de ménage qui décide unilatéralement tout sur la vie de la famille, et le foyer finit par se disloquer du fait que le mari et sa femme se divergent sur la vision  de l’un et de l’autre par manque de communication.

Des témoignages des bénéficiaires, confirmé par des administratifs des communes de la zone d’action de la province Makamba. Ils ont cité avec joie de longue listes des réalisations, d’abord pour leurs organisations et au nom propre. Des travaux en groupe des différents participants par commune d’origine et leurs séances de restitutions  ont abouti à plusieurs recommandations et engagements. Tous les participants des communes non couvertes par le projet WaA se disent motivés et intéressées des pas déjà franchis par d’autres communes qui ont bénéficié directement du projet WaA. Dans son discours de clôture des activités de cet atelier, madame SABIYUMVA R. Samuel, conseillère et déléguée  de la gouverneure de la province MAKAMBA,  a d’abord remercié les organisateurs de cet atelier pour avoir éveillé les consciences des autorités et des représentants des OPH dans les communes qui ne sont pas couvertes par le projet, qui est un geste de rappel de leurs fonction, puis elle a promu de faire de leur mieux en soutenant toute initiative qui concourt à la sécurité alimentaire des Personnes handicapées dans sa province tout en mentionnant qu’elles vont dresser une liste des personnes handicapées dont elles disposent, et les organiser dans les OPH et dans un réseau provincial pour faciliter toutes les interventions en leur faveur

Notons que le projet WaA est exécuté en consortium dans 6 pays d’Afrique à savoir le Burundi, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan et la RDC (Est de la RDC) pour une période de 5 ans de 2021 à 2025. Au Burundi, sous le Lead de ZOA, les membres du consortium à savoir UPHB, TLM, VNG Internationale, THA se montrent innovants à travers une Co-création d’une gouvernance inclusive pour accès aux ressources de base qui ne « laisse personne derrière » . La satisfaction des besoins fondamentaux dont la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable pour tous, la réduction de la pauvreté, le développement du capital humain, la viabilité environnementale et l’équité sociale constituent le fondement de ce projet. Ce même projet travaille avec les personnes handicapées et les accompagne à s’intégrer dans la communauté, à s’occuper et à contribuer au développement inclusif du ménage. Exécuté dans deux provinces du Burundi dont Makamba (en communes Mabanda & Kayogoro) et celle de Cibitoke (en commune de Mabayi et Buganda), le projet comprend 3 axes à savoir la mobilisation communautaire : Les ménages, les femmes, les hommes et les jeunes vivant avec handicap et d’autres groupes avec des besoins spécifiques participent activement dans des programmes de développement; renforcer les organisations des producteurs, les organisations de la société civile et les organisations des personnes vivantes avec Handicap à s’impliquer dans le développement local inclusif ainsi que le lobbying et plaidoyer pour l’amélioration des politiques de développement sensibles au genre ainsi que l’ accès aux ressources productives durables pour tous ; les autorités publiques locales s’engagent activement avec les organisations locales spécialement les organisations des personnes vivantes handicapées, pour définir des politiques de développement et de gouvernance locale inclusive.

Pour la cellule de la communication/UPHB,

Georges NDAYISHIMIYE

Chargée de communication/UPHB

TOUTES LES PARTIES PRENANTES DEVRAIENT CAPITALISER ET PERENNISER TOUS LES ACQUIS DU PROJET WAA

Du 26 au 30 août 2024, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi(UPHB en sigle), a organisé un atelier de partage de bonnes pratiques et d’échanges d’expériences entre les organisations de Personnes Handicapées(OPH) et des organisations de la société civile (OSC) de la province Cibitoke en commune BUGANDA et MABAYI , et de la province MAKAMBA en communes MABANDA et KAYOGORO accompagnée d’une formation à l’élaboration de plan d’affaires et de microprojets, dans les salles de conférence de KIRIMIRO LODGE

HOTEL , dans la ville de Gitega, la capitale politique du Burundi.

Cet atelier s’insère dans le cadre des activités du projet We are Able(WaA), et a pour objectif général de partager les bonnes pratiques et de partager sur les expériences dans le cadre du Projet WaA entre les OPH/OSC des deux provinces d ‘ intervention dudit projet, renforcer les membres des OPH/OSC sur l’élaboration des plans d’affaire/micro-projets.

L’équipe de pilotage de projet a eu l’honneur d’accueillir Madame Me Caritas KAMARIZA, la vice-présidente de l’UPHB. Elle était accompagnée de Madame Godelieve NTAKIRUTIMANA, la coordonnatrice de l’UPHB et, de Monsieur Libère NIBIZI, Responsable des Organisations des Personnes Handicapées membres de l’UPHB, et tous venus ouvrir solennellement cette activité ainsi que de saisir de cette opportunité pour prodiguer des conseils aux bénéficiaires et de les encourager à continuer d’améliorer la bonne collaboration avec leurs administrations publiques locales, de toujours développer des stratégies de sécurité alimentaire, et surtout de capitaliser tout ce qu’ils ont tiré de ce projet en vue de sa pérennisation même après une fois finalisée. Lors de son discours d’ouverture,” cet atelier est prévu en vue de partage de bonnes pratiques et d’échange d’expériences pour vous permettre de témoigner des bienfaits et des avancées du projet dans ses zones d’action en matière du lobby. et plaidoyer ;de partager les stratégies, les bonnes pratiques et les expériences vécues dans le cadre de WaA ; d’encourager et d’orienter les OPH les moins avancés à mener le lobby & plaidoyer au niveau de la sécurité alimentaire des personnes handicapées ; de discuter et de donner des orientations sur les activités à mettre en œuvre dans le cadre de la pérennisation et la durabilité des OPH ;de renforcer les OPH/OSC sur l’élaboration des plans d’affaire/micro-projet” , souligna- t-elle Madame Me Caritas KAMARIZA, la représentante légale Adjointe de l’UPHB , avant de continuer.

Le programme de cet atelier lors de cette journée du lundi le 26 août 2024, s’est poursuivi avec l’exposé de Monsieur Jérôme NIBASUMBA, le chef du projet et le modérateur de cet événement. Dans cet exposé, il a présenté la note conceptuelle du projet, de ses réalisations ces dernières 4 années de mise en œuvre et de ses perspectives d’avenir avant d’inviter les participants dans les travaux en groupe des OPH/OSC et des délégués des administrations publiques locales par communes de la zone d’action, et de les partager avec les autres et d’en faire objet d’échanges. Du mardi au vendredi, Monsieur Diomède, le consultant en gestion de projets, a pris la relève avec des sessions de formation/Action à l’élaboration des plans d’action et des micro-projets.

Dans les présentations des travaux de groupe et des sessions de questions/réponses qui ont suivi, Alexis SIBOMANA, le Secrétaire Exécutif Permanent en commune BUGANDA, en province CIBITOKE comme d’autres délégués des communes de la zone d’action du projet l’ont fait , a tenu à préciser dans les réalisations de sa commune respective dans le cadre de la collaboration avec le projet WaA que ” la commune Buganda a octroyé un emploi à une personne vivante avec du handicap parmi le personnel communal, et des vaches laitières dans le cadre de la solidarité communautaire à 5 personnes handicapées, et qu’elle a construit des rampes d’accès pour faciliter l’accessibilité de différents services communaux aux personnes handicapées de sa commune” mentionna-t-il pour ne citer que cela, avant de conseiller aux membres des OPH/OSC de ”continuer à collaborer avec les administrations communales et à saisir l’opportunité d’appel à proposition des microprojets qui leur est offerte en ” concevant un micro-projet qui est bénéfique pour toutes les personnes handicapées à présenter au VNG” tandis que Madame Godelieve NTAKIRUTIMANA, ”Comme tous les autres projets, le projet WaA a eu un début et aura une fin. Toutes les parties devraient documenter, capitaliser et pérenniser tous les acquis du projet WaA”, insista-elle dans l’une de ses interventions de circonstance.

Cet atelier qui a duré pendant 5 jours s’est clôturé Vendredi 17h45 dans le climat de sérénité et de pleine satisfaction générale. Dans la courte session d’évaluation sur le retour de l’activité animée avant la fin de cet atelier, Monsieur Jérôme NIBASUMBA a remercié tout le monde, et en particulier Monsieur Diomède RUTUMWAKO et Monsieur Prospère NSHEMEZIMANA, Chargé de suivi-Evaluation de l’ UPHB, pour la formation/Action en élaboration des microprojets des OPH Bénéficiaires du projet WaA. Tous les participants se sont dits satisfaits, d’abord, de l’organisation de cet atelier, du contenu reçu dans cet atelier venu au bon moment pour avoir un appui technique «sur-mesure» en matière d’élaboration des micro-projets, du choix du bâtiment accessible pour tout le monde ainsi que de la flexibilité et de la souplesse d’esprit dont les organisateurs de cet atelier ont fait preuve dans la préparation des menus répondant aux besoins de santé de chaque participant. Dans le discours de clôture prononcé par Monsieur NIBIZI Libère, le Responsable des OPH constituant toute la communauté de l’UPHB sur toute l’étendue du Burundi, il s’est dit satisfait du pas déjà franchi par les OPH de la zone d’action du projet WaA, et a remercié les délégués des administrations publiques de la zone d’action du projet WaA pour leur implication significative dans ce projet. Il espère que les OPH bénéficiaires du projet WaA seront un bon modèle pour les autres OPH de l’UPHB, notamment en matière de Lobby/plaidoyer, en collaboration avec l’administration locale et en de bonnes stratégies de sécurité alimentaire.

Rappelons que le projet WaA est exécuté en consortium dans 6 pays d’Afrique à savoir le Burundi, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan et la RDC(Est de la RDC) pour une période de 5 ans de 2021 à 2025. Au Burundi, sous le Lead de ZOA, les membres du consortium à savoir UPHB, TLM, VNG Internationale, THA se montrent innovants à travers une Co-création d’une gouvernance inclusive pour accès aux ressources de base qui ne « laisse personne derrière ». La satisfaction des besoins fondamentaux dont la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable pour tous, la réduction de la pauvreté, le développement du capital humain, la viabilité environnementale et l’équité sociale constituent le fondement de ce projet. Ce même projet travaille avec les personnes handicapées et les accompagne à s’intégrer dans la communauté, à s’occuper et à contribuer au développement inclusif du ménage. Exécuté dans deux provinces du Burundi dont Makamba (en communes Mabanda & Kayogoro) et celle de Cibitoke (en commune de Mabayi et Buganda), le projet comprend 3 axes à savoir la mobilisation communautaire : Les ménages, les femmes, les hommes et les jeunes vivant avec handicap et d’autres groupes avec des besoins spécifiques participent activement dans des programmes de développement; renforcer les organisations des producteurs, les organisations de la société civile et les organisations des personnes vivantes avec Handicap à s’impliquer dans le développement local inclusif ainsi que le lobbying et plaidoyer pour l’amélioration des politiques de développement sensibles au genre ainsi que l’ accès aux ressources productives durables pour tous ; les autorités publiques locales s’engagent activement avec les organisations locales spécialement les organisations des personnes vivantes handicapées, à définir des politiques de développement et de gouvernance locale inclusive.

Pour la cellule de la communication/UPHB,

Georges NDAYISHIMIYE

Chargée de communication/UPHB

ATELIER DE SENSIBILISATION DU PUBLIC POUR L’INCLUSION ET LA PARTICIPATION DES PERSONNES HANDICAPEES AU RECENSEMENT GENERAL AU BURUNDI

L’Union des Personnes handicapées du Burundi, UPHB en sigle, en collaboration avec le Bureau Central de Recensement (BCR) a organisé le mercredi 19/6/2024, de 8h à 14h00, à l’Hôtel King’s Conference Centre un atelier de sensibilisation au public en général et aux dirigeants représentants les personnes vivantes avec handicap pour contribuer à la mobilisation des ménages à se faire recenser et de faire recenser leurs membres handicapés.

Après l’installation des invités, Madame Maître Caritas KAMARIZA, la vice-présidente de cette organisation, dans son discours d’accueil, a remercié tous les publics pour avoir répondu présent à leur invitation. Elle leur a rappelé que l’atelier était organisé dans l’optique de faire un plaidoyer et une sensibilisation visant une intervention commune des personnes handicapées dans des politiques et programmes du pays, et que la prise en compte et le suivi des besoins des personnes est irréalisable sans cet outil primordial qu’est le recensement national de la population. “Nous vous invitons à être attentifs et participants dans cet atelier et à formuler des recommandations allant dans le sens de réaliser notre mission et notre vision”, conclut-elle.

Monsieur Milton MUGISHA le Délégué du Ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, Monsieur Milton MUGISHA qui avait honoré cet événement par sa présence, une procédure à l’ouverture officielle de cet atelier. Dans son discours de circonstances, “ce recensement général est le tout premier à prendre en compte d’une manière spécifique la collecte des données sur les personnes handicapées. Il permettra au gouvernement et toute organisation œuvrant dans le domaine du handicap d’avoir des statistiques lors des planifications des politiques et programmes qui concourent au développement durable et inclusif avec l’appui des données fiables”, martela-t-il.

Dans la suite du programme de cette activité, Monsieur Jérôme NIBASUMBA, Team leader du projet WaA en exécution dans les provinces MAKAMBA et CIBITOKE , a fait une brève présentation de l’Union, dans laquelle il a rappelé sa vision, sa mission, son historique ainsi que ses programmes et projets actuellement mis en œuvre en faveur des personnes handicapées au Burundi, avant de passer le micro à Monsieur Nicolas NDAYISHIMIYE, le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique du Burundi, INSBU en sigle, en vue d’ un exposé dans lequel il explique l’importance capitale du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage(RGPHAE) et son processus en cours.

Comme prévu au programme, les participants ont eu une session d’échanges sur un thème intitulé “comment faire participer les personnes handicapées dans le processus du RGPHAE ?” et plusieurs recommandations et engagements des uns et des autres ont été exprimés et collectés tous allant dans le sens de réaliser les grands souhaits des conférenciers de cet atelier et de la mission de l’UPHB avant la fermeture de cet atelier.

Georges NDAYISHIMIYE,

Chargée de communication/UPHB