Union des Personnes Handicapées du BURUNDI

AVIS D’APPEL POUR LA FOURNITURE DES BESOINS EQUIPEMENTS PRIORISES REPONDANT AUX BESOINS DE PERENNISATION ET D’AMELIORATION DES SERVICES DE REEDUCATION POUR LES CENTRES DE KIGANDA ET MAKAMBA.

Avec l’appui financier de la Fondation Liliane, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB) a mis en œuvre le projet « Détection précoce du handicap pour une prise en charge réussie de la petite enfance au Burundi dans les provinces de Bujumbura, Bururi, Makamba et Muramvya. Le projet vise le développement holistique de l’enfant de moins de 5 ans vivant avec handicap à travers les interventions dans le domaine de la santé, de l’éducation préscolaire, le développement social/entourage stimulant et les moyens de subsistance de leurs ménages. A cet effet, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi lance un appel d’offre pour la fourniture des besoins en équipements pour le centre de Kiganda et Makamba dans le cadre de la mise en œuvre du projet composé par: 1000 Bandes plátrées de 15 cm, 180 Cuir box veau noir, 120 Cuir de doublure, 8 Polypropylène de 3mm, 22 Polypropylène de 5mm, 10 Mousses EVA de 3. 10 Poudre de Paris, 12 Velcro de 50 mm, 8 Jersey tubulaire de 10 cm. 12 cm Velcro de 50 mm, 10 Coton hydrophile de 30 cm, 4 Col de bois

Pour plus de détails, veuillez télécharger le document PDF sur le lien suivant : Avis d’appel d’offres 02

ATELIER NATIONAL D’ECHANGES ET DE REFLEXIONS SUR L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES FEMMES ET FILLES HANDICAPEES AINSI QUE LEUR LEADERSHIP DANS LA REDUCTION DES EFFETS Y AFFERANT.

Sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB en sigle) organise un Atelier National d’échange et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles,

le leadership féminin handicapé dans la réduction des effets y afférents sous le financement de Ecumenical Disability Advocates Network (EDAN) à l’endroit des décideurs  du Ministère de l’Environnement et de la

commission parlementaire en charge de l’environnement  ,

le Lundi et Mardi en date du 23 et 24 Décembre 2024 dans l’une des salles du  Hôtel Kings Conférence Centre, sis à Kinindo, Avenue du Large à 9h. 67 participants y étaient conviés en provenance de différents secteurs afin que les organisateurs  de cet atelier puissent décrocher plusieurs contributions.

Dans le discours d’accueil prononcé par Maître Madame Caritas KAMARIZA, vice-présidente et Représentante Adjointe de l’UPHB, « nous vous remercions pour avoir estimé cet atelier, et y avoir répondu présent malgré vos multiples préoccupations. Nous sommes satisfaits pour le soutien et la collaboration reçus de la part du Gouvernement. UPHB reste ferme dans son engagement  pour les Actions visant l’inclusion des personnes handicapées particulièrement pour la protection des filles et femmes contre les effets du changement climatique. Nous nous attendons  de cet atelier qu’il va nous permettre de relever les impacts du changement climatique sur le groupe à besoins spécifiques pour mieux assoir la planification sensible à la thématique, et d’échanger sur les réalisations des femmes et filles handicapées dans le domaine de la protection de l’environnement   des actions de résiliences au changement climatique et capitaliser les bonnes pratiques, évaluer des recommandations de  2022 et arrêter des recommandations de mise en œuvre, tout en échangeant sur les processus législatifs et de programmes de  mise en œuvre  en cours sur le changement climatique (CDN et autres) et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées, avant de faire une planification réaliste et réalisable relative à l’inclusion » a-t-elle précisé avant que cet atelier soit déclaré ouvert par Monsieur Ing. Léonard BUTOYI, assistant du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

Dans son Discours d’ouverture, l’Assistant du Ministre a particulièrement rappelé les efforts et l’engagement du Gouvernement pour l’inclusion des personnes handicapées, engagement matérialisé par l’alignement aux ODD, conventions et accords internationaux (politiques nationales aussi ) sur l’inclusion et la protection des personnes Handicapées en temps normal comme en temps de crises de catastrophes, L’Assistant du Ministre a rappelé aussi la conviction du Gouvernement que le développement durable n’est possible que dans l’inclusion ; que le temps est venu pour dépasser la stigmatisation et la discrimination portées contre les personnes Handicapées ; …

Les participants ont eu l’occasion de suivre la présentation de plusieurs exposés ainsi que des débats d’échanges pour renforcer leurs compréhensions. Avec madame Godelieve NTAKARUTIMANA, la Coordonnatrice de l’UPHB, appuyée par Monsieur Félix BAMBONEYEHO, Chef du projet, ils ont eu la présentation de l’UPHB ainsi des grandes réalisations du projet « Her résilience Enabled ». Avec Didier NINTERETSE, Expert de la réduction des risques de catastrophes et changement climatique, ils ont pu explorer la thématique Débats sur  Impacts des changements climatiques sur le groupe à besoins spécifiques présentés (Femmes et filles handicapées). Monsieur Felix NTAWUHORAKUNGOMA a échangé une fois de plus avec les participants dans  la session d’évaluation  des recommandations de 2022 et l’identification des défis de leur mise en œuvre en vue d’instauration des stratégies. Avec Monsieur Didier NINTERETSE, les invités ont échangé sur les processus législatifs et programmes en cours sur le changement climatique et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées. Sous la demande de l’expert, les participants mis en groupe pour travaux d’échanges et de réflexions, ont apporté beaucoup d’idées qui contribueront, et dans l’élaboration des stratégies et un mécanisme de suivi des recommandations avec des stratégies d’influence dans les processus et programmes en cours sur le changement climatique, et dans l’élaboration d’une cartographie des besoins spécifiques des femmes et filles handicapées ainsi que  dans la mise en place d’un plan conjoint réaliste et réalisable de l’année 2025 relatif à l’inclusion. Monsieur Alexis HATUNGIMANA, le Représentant Légal de l’UPHB a saisi cette opportunité afin de prodiguer des conseils et de rappeler l’urgence de tout un chacun à s’engager pour la protection de la planète terre, à soutenir l’action et l’initiative de l’UPHB pour réussir ensemble l’action de prévention et de résilience face aux effets du changement climatique dont les filles et les femmes sont particulièrement victimes. C’est après l’intervention de ce dernier que Monsieur NIMUBONA Christian, Directeur Général de l’Environnement, des Ressources en Eau et Assainissement,  a clôturé les activités de cet atelier.

Rappelons que « cet atelier national d’échanges et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles handicapées ainsi que leur leadership dans la réduction des effets y afférant »a été organisé dans le cadre du projet «Her Resilience Enabled» exécuté par UPHB au Burundi avec un objectif global d’améliorer la résilience des femmes et filles handicapées aux effets du changement climatique. Ce projet est initié pour 3ans de 2022 à 2025 par EDAN, qui est une structure durable du Conseil  Œcuménique des Eglises  qui veille à ce que les questions relatives aux personnes handicapées soient à l’ordre du jour des travaux des Eglises.

Georges NDAYISHIMIYE

Chargé de Communication/UPHB

ATELIER NATIONAL D’ECHANGES ET DE REFLEXIONS SUR L’IMPACT DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LES FEMMES ET FILLES HANDICAPEES AINSI QUE LEUR LEADERSHIP DANS LA REDUCTION DES EFFETS Y AFFERANT

Sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB en sigle) organise un Atelier National d’échange et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles,

le leadership féminin handicapé dans la réduction des effets y afférents sous le financement de Ecumenical Disability Advocates Network (EDAN) à l’endroit des décideurs  du Ministère de l’Environnement et de la

commission parlementaire en charge de l’environnement  ,

le Lundi et Mardi en date du 23 et 24 Décembre 2024 dans l’une des salles du  Hôtel Kings Conférence Centre, sis à Kinindo, Avenue du Large à 9h. 67 participants y étaient conviés en provenance de différents secteurs afin que les organisateurs  de cet atelier puissent décrocher plusieurs contributions.

Dans le discours d’accueil prononcé par Maître Madame Caritas KAMARIZA, vice-présidente et Représentante Adjointe de l’UPHB, « nous vous remercions pour avoir estimé cet atelier, et y avoir répondu présent malgré vos multiples préoccupations. Nous sommes satisfaits pour le soutien et la collaboration reçus de la part du Gouvernement. UPHB reste ferme dans son engagement  pour les Actions visant l’inclusion des personnes handicapées particulièrement pour la protection des filles et femmes contre les effets du changement climatique. Nous nous attendons  de cet atelier qu’il va nous permettre de relever les impacts du changement climatique sur le groupe à besoins spécifiques pour mieux assoir la planification sensible à la thématique, et d’échanger sur les réalisations des femmes et filles handicapées dans le domaine de la protection de l’environnement   des actions de résiliences au changement climatique et capitaliser les bonnes pratiques, évaluer des recommandations de  2022 et arrêter des recommandations de mise en œuvre, tout en échangeant sur les processus législatifs et de programmes de  mise en œuvre  en cours sur le changement climatique (CDN et autres) et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées, avant de faire une planification réaliste et réalisable relative à l’inclusion » a-t-elle précisé avant que cet atelier soit déclaré ouvert par Monsieur Ing. Léonard BUTOYI, assistant du Ministère de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage.

Dans son Discours d’ouverture, l’Assistant du Ministre a particulièrement rappelé les efforts et l’engagement du Gouvernement pour l’inclusion des personnes handicapées, engagement matérialisé par l’alignement aux ODD, conventions et accords internationaux (politiques nationales aussi ) sur l’inclusion et la protection des personnes Handicapées en temps normal comme en temps de crises de catastrophes, L’Assistant du Ministre a rappelé aussi la conviction du Gouvernement que le développement durable n’est possible que dans l’inclusion ; que le temps est venu pour dépasser la stigmatisation et la discrimination portées contre les personnes Handicapées ; …

Les participants ont eu l’occasion de suivre la présentation de plusieurs exposés ainsi que des débats d’échanges pour renforcer leurs compréhensions. Avec madame Godelieve NTAKARUTIMANA, la Coordonnatrice de l’UPHB, appuyée par Monsieur Félix BAMBONEYEHO, Chef du projet, ils ont eu la présentation de l’UPHB ainsi des grandes réalisations du projet « Her résilience Enabled ». Avec Didier NINTERETSE, Expert de la réduction des risques de catastrophes et changement climatique, ils ont pu explorer la thématique Débats sur  Impacts des changements climatiques sur le groupe à besoins spécifiques présentés (Femmes et filles handicapées). Monsieur Felix NTAWUHORAKUNGOMA a échangé une fois de plus avec les participants dans  la session d’évaluation  des recommandations de 2022 et l’identification des défis de leur mise en œuvre en vue d’instauration des stratégies. Avec Monsieur Didier NINTERETSE, les invités ont échangé sur les processus législatifs et programmes en cours sur le changement climatique et identifier les opportunités d’inclusion des questions relatives aux femmes et filles handicapées. Sous la demande de l’expert, les participants mis en groupe pour travaux d’échanges et de réflexions, ont apporté beaucoup d’idées qui contribueront, et dans l’élaboration des stratégies et un mécanisme de suivi des recommandations avec des stratégies d’influence dans les processus et programmes en cours sur le changement climatique, et dans l’élaboration d’une cartographie des besoins spécifiques des femmes et filles handicapées ainsi que  dans la mise en place d’un plan conjoint réaliste et réalisable de l’année 2025 relatif à l’inclusion. Monsieur Alexis HATUNGIMANA, le Représentant Légal de l’UPHB a saisi cette opportunité afin de prodiguer des conseils et de rappeler l’urgence de tout un chacun à s’engager pour la protection de la planète terre, à soutenir l’action et l’initiative de l’UPHB pour réussir ensemble l’action de prévention et de résilience face aux effets du changement climatique dont les filles et les femmes sont particulièrement victimes. C’est après l’intervention de ce dernier que Monsieur NIMUBONA Christian, Directeur Général de l’Environnement, des Ressources en Eau et Assainissement,  a clôturé les activités de cet atelier.

Rappelons que « cet atelier national d’échanges et de réflexions sur l’impact du changement climatique sur les femmes et filles handicapées ainsi que leur leadership dans la réduction des effets y afférant »a été organisé dans le cadre du projet «Her Resilience Enabled» exécuté par UPHB au Burundi avec un objectif global d’améliorer la résilience des femmes et filles handicapées aux effets du changement climatique. Ce projet est initié pour 3ans de 2022 à 2025 par EDAN, qui est une structure durable du Conseil  Œcuménique des Eglises  qui veille à ce que les questions relatives aux personnes handicapées soient à l’ordre du jour des travaux des Eglises.

Georges NDAYISHIMIYE

Chargé de Communication/UPHB

AVIS D’APPEL D’OFFRES UPHB FOURNITURE DE PLANTS FRUITIERS ET DE CHEVRES

Avec l’appui financier du PNUD, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB) a mis en œuvre le projet « Développer l’Agroforesterie sur les Collines Gatwenzi et Gitaza de la Commune Muhuta dans la province de RUMONGE. Le projet vise l’amélioration de l’agroforesterie et de la sécurité alimentaire.

A cet effet, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi lance un appel d’offres pour la fourniture de 1000 avocats de type HASS, 10.000 espèces d’arbres fruitiers et 20.000 arbres agroforestiers et 200 chèvres destinés aux bénéficiaires de la zone de mise en œuvre. œuvre du Projet.

Pour plus de détails, veuillez télécharger le document PDF sur le lien suivant :  Avis d’appel d’offres UPHB Fourniture de plantes fruitiers et de chèvres

TERMES DE RÉFÉRENCE – CONSTRUCTION DES RESEAUX EFFICACES (CRE)

Phase 1 : Une analyse du contexte du handicap et de l’inclusion au Burundi et l’élaboration d’une théorie de changement Phase 2 : Développement d’un réseau efficace et d’un programme pluriannuel Introduction La Fondation Liliane (LF) est une organisation de la société civile néerlandaise qui vise à renforcer les capacités des enfants et des jeunes handicapés dans les pays à faibles revenus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, y compris le Burundi. La vision de LF est que les enfants et les jeunes handicapés qui vivent dans la pauvreté participent de manière égale et à la hauteur de leur potentiel à la vie de leur famille et de leur communauté, afin que leur vie connaisse la meilleure qualité possible. La mission de la FL est de contribuer à un monde ouvert à tous, dans lequel les enfants et les jeunes handicapés vivant dans la pauvreté peuvent et développer leurs talents.

Pour plus de détails,veuillez lire et télécharger les tdrs sur le lien suivant: TERMES DE RÉFÉRENCE – Construction des Réseaux Efficaces (CRE)

COMMENT CONTRIBUER DANS LA VISION BURUNDI 2040 2060 AVEC LE PROJET ‘‘TURASHOBOYE’’ ET SANS ATTENDRE DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BURUNDI?

Que devrions-nous entendre quand on évoque le projet ”TURASHOBOYE”? Cette question se pose le plus souvent dans des ateliers et conférences tenues dans le cadre de ce projet. Le projet « TURASHOBOYE » aussi désigné « projet We are Able » en anglais, ce qui donne « projet WaA » en abrégé , « est le tout premier projet de sécurité alimentaire qui a été mis en œuvre au Burundi en faveur des personnes handicapées », comme il a été rappelé dans le cadre d’une

séance de réflexion intitulée « atelier provincial de rayonnement de bonnes pratiques du projet WaA » .

Cette rencontre est organisée pour 2jours ce 3 et 4 octobre 2024 dans l’une des salles de conférences de Est African Hotel, située dans la commune NYANZA-LAC de la Province Makamba, et a pour l’objectif général de partager les bonnes pratiques aux communes de la province Makamba non couvertes par le projet WaA, et elle s’aligne dans les activités du projet WaA. Dans le discours d’accueil prononcé par Madame Caritas KAMARIZA, avocate de profession et vice-présidente de l’Union des Personnes Handicapées, UPHB en sigle, elle a profondément remercié toute l’audience composée des hauts dignitaires, des administrateurs/administratrices des communes et des présidents/des présidentes des conseils communaux de la province Makamba, des représentants/représentantes des OPH, le coordinateur national du consortium du projet WaA ainsi que les représentants des organisations internationales partenaires pour avoir répondu présent à ce rendez-vous spécial qu’ils ont honoré et rehaussé par leur présence, avant de les inviter à participer dans les échanges/débats et de préciser qu’elle attend d’eux qu’ils s’engagent pour faire rayonner des bonnes pratiques du projet à tous les niveaux de l’ administration, et de la vie communautaire au niveau provincial et dans toutes les communes de Makamba.

Dans la suite du programme de cet événement, l’audience a suivi une présentation de l’UPHB avec la représentante adjointe de l’UPHB, madame Caritas KAMARIZA, dans laquelle elle leur parle de la vision, de la mission et des grandes réalisations de l’UPHB ainsi que des partenaires avec lesquels l’UPHB a travaillé depuis sa création en 1989 ; tandis que , Monsieur Emmanuel NDAGIJIMANA, le coordinateur National du Consortium du projet WaA au Burundi ainsi que Monsieur Venuste NDAYIZEYE, Expert de l’approche Plan Intégré Paysan(PIP), leur parlent de la note conceptuelle du projet, les partenaires techniques et financiers du Consortium du projet et leurs contributions dans l’exécution du projet, de sa zone d’action et des approches utilisées. La session d’échanges et débats s’est ouverte sur une série de questions. « Auriez-vous d’autres programmes et projets déjà réalisés en dehors du projet WaA dans la province Makamba ? Combien d’associations membres avez-vous dans la province Makamba ? » S’est-il entouré de Monsieur Gad NIYUKURU, Honorable Sénateur de la province Makamba, après qu’il ait apprécié et encouragé le bilan social de l’UPHB. Contre toute attente, Monsieur Innocent NTIMPAGARITSE, le vice-président du Conseil communal de Makamba, a porté son attention sur la gouvernance associative de l’UPHB, « UPHB observe-t-elle les Accords d’Arusha ? », avant de révéler que c’est lui qui a approché le premier, lors de son séjour de 15ans au Pays-Bas, le Coordinateur de la Fondation Liliane et lui a demandé de venir travailler au Burundi, et il ya de cela environ 20ans . Dans ses réactions, madame Caritas KAMARIZA, épaulée par Monsieur Jean-Baptiste NIYONGABO, l’animateur principal de cette rencontre et le chargé de Lobby/Plaidoyer de l’UPHB, ont d’abord précisé qu’UPHB compte 4 associations membres issues de la province Makamba dans ses 55 membres effectifs qui la composent, et que, comme tous les autres membres de l’Union, jouissent des mêmes avantages résultant de la mise en œuvre des programmes et projets actuellement ou antérieurement pilotés par l’UPHB. Ils leur ont informé dans ses perspectives de pérennisation des acquis du projet WaA que les OPH de la zone d’actions du projet WaA, et celles des communes non couvertes par le projet WaA vont se mettre ensemble et constituer un réseau provincial des OPH de MAKAMBA , et celui-ci pourra rejoindre l’UPHB ; ils ont également ajouté qu’ils ont invité dans cet atelier des représentants et représentantes des OPH d’autres communes non couvertes par le projet WaA et qui ne sont pas membres de l’UPHB afin que ceux-ci et celles-ci s’approprient de bonnes pratiques du projet WaA. Etant donné que le projet WaA est le tout premier projet de sécurité alimentaire exécuté au Burundi,il y a un espoir qu’il se déploie d’autres initiatives dans la province Makamba et dans d’autres provinces du Burundi, et que ceci peut contribuer réellement dans l’atteinte de la Vision Burundi 2040 2060.

Parlant de la sécurité alimentaire, une source que j’ai consultée nous fait remarquer  que « se nourrir est un besoin essentiel et qui favorise un bon état de santé une fois bien satisfait. C’est aussi un droit fondamental reconnu dans les instruments juridiques en vigueur au Burundi et ailleurs dans le monde. L’atteinte d’une plus grande sécurité alimentaire contribue au respect de ce droit essentiel qu’est la santé pour tous. La sécurité alimentaire signifie que tous les êtres humains, y compris les personnes handicapées, ont à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie équilibrée et active. Pour que ce droit de sécurité alimentaire soit respecté, d’autres facteurs importants doivent être considérés   comme les aptitudes des personnes, l’accès   à l’information pour faire des choix éclairés, l’acceptabilité des aliments selon les plans personnels et culturels, le respect des valeurs sociales ainsi que la préoccupation  pour un système agroalimentaire durable. Il y a insécurité alimentaire quand il y a des difficultés à avoir des aliments sains. La sécurité alimentaire ne concerne pas uniquement la nourriture. Elle comprend aussi d’autres moyens et aptitudes et aptitudes essentielles qui permettent aux personnes et aux familles de s’alimenter, comme un travail ou un moyen financier qui permet de payer l’ensemble des dépenses liées aux besoins de base, un logement abordable ou l’on se sent bien et en sécurité, l’accès à du transport pour aller au travail, à l’école , à la pharmacie , à l’église, l’accès au service de prise en charge afin de réaliser ses projets de vie  comme le retour aux études ou la recherche du travail, des connaissances pour pouvoir faire des achats alimentaires judicieux et des compétences pour préparer, cuisiner et conserver les aliments. »

La vice-présidente et le chargé de lobby/plaidoyer de l’Union ont également rassuré tous les invités que UPHB s’aligne sur le cadre légal et  politique du Burundi en respectant le genre  2/5 et les quotas ethniques dans tous les organes de l’UPHB.

Sur ce, Monsieur BIZABIGOMBA Cassien, le Représentant légal de la Fédération des Associations des Personnes Handicapées du Burundi, FAPHB en sigle, a saisi de cette opportunité et  s’est adressé aux représentants du peuple burundais au niveau des  conseils communaux de 6 communes de la province Makamba, et au Monsieur Gad NIYUKURI, un des représentants du peuple au niveau national, dans le Sénat national du Burundi, et  ils leur ont supplié d’utiliser  des statistiques qui seront bientôt publiées par l’INSB, et de les utiliser dans les programmes et politiques de développement communal et provincial  en impliquant les personnes handicapées depuis leurs conceptions jusqu’à leurs évaluations ; puis, il a plaidé pour la représentativité à tous les niveaux de gestion  des affaires du pays, car le Burundi est resté en arrière par rapport à d’autres pays de la sous-région, il leur interpelle d’emboiter le pas de ces pays car cette question de représentativité des personnes handicapées est préconisée par la stratégie mondiale de développement de «  ne laisser personne en arrière »,  en plus, il leur rappelle cette  célèbre parole de Mahatma Gandhi, reprise avec modification, « tout ce que vous faites pour les personnes handicapées sans les personnes handicapées, vous le faites contre elles »

Souhaitant bien cerner l’approche PIP, c’est sur cette phrase  « En quoi consiste l’approche PIP? », qu’une autre série de questions a été ouverte. Cette interrogation est soulevée par Pasteur Emmanuel NDAYIPFUKAMIYE, le Représentant  légal du Réseau des Centres des Personnes handicapées du Burundi, RCPHB en sigle. Monsieur Venuste NDAYIZEYE, soutenu par Adolphe NDAGIJIMANA, le point focal d’African Network Forum, ADF en sigle, une plateforme panafricaine des organisations des Personnes Handicapées, et qui est conceptrice du projet WaA, lui ont répondu.  « Le Plan Intégré Paysan, abrégé sous forme de PIP, est une approche qui garantit aux agriculteurs et agricultrices davantage d’autonomie et de responsabilisation dans la gestion de leurs ferme et dans leurs pratiques agricoles. Elle consiste à impliquer tous les membres de la famille Homme, femme et enfants pour définir une vision commune de leur famille et de mettre en place toutes les ressources à leur disposition afin de la réaliser. Ceci se distingue de l’approche traditionnelle où le mari décide seul comment aménager les terres cultivables et ce qu’il faut faire de la production agricole de la famille. L’approche PIP n’améliore pas uniquement  les techniques et les résultats agricoles, elle renforce la cohésion sociale  et la sécurité alimentaire  de la famille ainsi que le développement agricole national en général. En pratique, cette approche passe par 7 phases» ont-ils expliqué et démontré avec un jeu de mise en scène montrant des défis du ménage dans le concept traditionnel où le mari est le chef de ménage qui décide unilatéralement tout sur la vie de la famille, et le foyer finit par se disloquer du fait que le mari et sa femme se divergent sur la vision  de l’un et de l’autre par manque de communication.

Des témoignages des bénéficiaires, confirmé par des administratifs des communes de la zone d’action de la province Makamba. Ils ont cité avec joie de longue listes des réalisations, d’abord pour leurs organisations et au nom propre. Des travaux en groupe des différents participants par commune d’origine et leurs séances de restitutions  ont abouti à plusieurs recommandations et engagements. Tous les participants des communes non couvertes par le projet WaA se disent motivés et intéressées des pas déjà franchis par d’autres communes qui ont bénéficié directement du projet WaA. Dans son discours de clôture des activités de cet atelier, madame SABIYUMVA R. Samuel, conseillère et déléguée  de la gouverneure de la province MAKAMBA,  a d’abord remercié les organisateurs de cet atelier pour avoir éveillé les consciences des autorités et des représentants des OPH dans les communes qui ne sont pas couvertes par le projet, qui est un geste de rappel de leurs fonction, puis elle a promu de faire de leur mieux en soutenant toute initiative qui concourt à la sécurité alimentaire des Personnes handicapées dans sa province tout en mentionnant qu’elles vont dresser une liste des personnes handicapées dont elles disposent, et les organiser dans les OPH et dans un réseau provincial pour faciliter toutes les interventions en leur faveur

Notons que le projet WaA est exécuté en consortium dans 6 pays d’Afrique à savoir le Burundi, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan et la RDC (Est de la RDC) pour une période de 5 ans de 2021 à 2025. Au Burundi, sous le Lead de ZOA, les membres du consortium à savoir UPHB, TLM, VNG Internationale, THA se montrent innovants à travers une Co-création d’une gouvernance inclusive pour accès aux ressources de base qui ne « laisse personne derrière » . La satisfaction des besoins fondamentaux dont la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable pour tous, la réduction de la pauvreté, le développement du capital humain, la viabilité environnementale et l’équité sociale constituent le fondement de ce projet. Ce même projet travaille avec les personnes handicapées et les accompagne à s’intégrer dans la communauté, à s’occuper et à contribuer au développement inclusif du ménage. Exécuté dans deux provinces du Burundi dont Makamba (en communes Mabanda & Kayogoro) et celle de Cibitoke (en commune de Mabayi et Buganda), le projet comprend 3 axes à savoir la mobilisation communautaire : Les ménages, les femmes, les hommes et les jeunes vivant avec handicap et d’autres groupes avec des besoins spécifiques participent activement dans des programmes de développement; renforcer les organisations des producteurs, les organisations de la société civile et les organisations des personnes vivantes avec Handicap à s’impliquer dans le développement local inclusif ainsi que le lobbying et plaidoyer pour l’amélioration des politiques de développement sensibles au genre ainsi que l’ accès aux ressources productives durables pour tous ; les autorités publiques locales s’engagent activement avec les organisations locales spécialement les organisations des personnes vivantes handicapées, pour définir des politiques de développement et de gouvernance locale inclusive.

Pour la cellule de la communication/UPHB,

Georges NDAYISHIMIYE

Chargée de communication/UPHB

TOUTES LES PARTIES PRENANTES DEVRAIENT CAPITALISER ET PERENNISER TOUS LES ACQUIS DU PROJET WAA

Du 26 au 30 août 2024, l’Union des Personnes Handicapées du Burundi(UPHB en sigle), a organisé un atelier de partage de bonnes pratiques et d’échanges d’expériences entre les organisations de Personnes Handicapées(OPH) et des organisations de la société civile (OSC) de la province Cibitoke en commune BUGANDA et MABAYI , et de la province MAKAMBA en communes MABANDA et KAYOGORO accompagnée d’une formation à l’élaboration de plan d’affaires et de microprojets, dans les salles de conférence de KIRIMIRO LODGE

HOTEL , dans la ville de Gitega, la capitale politique du Burundi.

Cet atelier s’insère dans le cadre des activités du projet We are Able(WaA), et a pour objectif général de partager les bonnes pratiques et de partager sur les expériences dans le cadre du Projet WaA entre les OPH/OSC des deux provinces d ‘ intervention dudit projet, renforcer les membres des OPH/OSC sur l’élaboration des plans d’affaire/micro-projets.

L’équipe de pilotage de projet a eu l’honneur d’accueillir Madame Me Caritas KAMARIZA, la vice-présidente de l’UPHB. Elle était accompagnée de Madame Godelieve NTAKIRUTIMANA, la coordonnatrice de l’UPHB et, de Monsieur Libère NIBIZI, Responsable des Organisations des Personnes Handicapées membres de l’UPHB, et tous venus ouvrir solennellement cette activité ainsi que de saisir de cette opportunité pour prodiguer des conseils aux bénéficiaires et de les encourager à continuer d’améliorer la bonne collaboration avec leurs administrations publiques locales, de toujours développer des stratégies de sécurité alimentaire, et surtout de capitaliser tout ce qu’ils ont tiré de ce projet en vue de sa pérennisation même après une fois finalisée. Lors de son discours d’ouverture,” cet atelier est prévu en vue de partage de bonnes pratiques et d’échange d’expériences pour vous permettre de témoigner des bienfaits et des avancées du projet dans ses zones d’action en matière du lobby. et plaidoyer ;de partager les stratégies, les bonnes pratiques et les expériences vécues dans le cadre de WaA ; d’encourager et d’orienter les OPH les moins avancés à mener le lobby & plaidoyer au niveau de la sécurité alimentaire des personnes handicapées ; de discuter et de donner des orientations sur les activités à mettre en œuvre dans le cadre de la pérennisation et la durabilité des OPH ;de renforcer les OPH/OSC sur l’élaboration des plans d’affaire/micro-projet” , souligna- t-elle Madame Me Caritas KAMARIZA, la représentante légale Adjointe de l’UPHB , avant de continuer.

Le programme de cet atelier lors de cette journée du lundi le 26 août 2024, s’est poursuivi avec l’exposé de Monsieur Jérôme NIBASUMBA, le chef du projet et le modérateur de cet événement. Dans cet exposé, il a présenté la note conceptuelle du projet, de ses réalisations ces dernières 4 années de mise en œuvre et de ses perspectives d’avenir avant d’inviter les participants dans les travaux en groupe des OPH/OSC et des délégués des administrations publiques locales par communes de la zone d’action, et de les partager avec les autres et d’en faire objet d’échanges. Du mardi au vendredi, Monsieur Diomède, le consultant en gestion de projets, a pris la relève avec des sessions de formation/Action à l’élaboration des plans d’action et des micro-projets.

Dans les présentations des travaux de groupe et des sessions de questions/réponses qui ont suivi, Alexis SIBOMANA, le Secrétaire Exécutif Permanent en commune BUGANDA, en province CIBITOKE comme d’autres délégués des communes de la zone d’action du projet l’ont fait , a tenu à préciser dans les réalisations de sa commune respective dans le cadre de la collaboration avec le projet WaA que ” la commune Buganda a octroyé un emploi à une personne vivante avec du handicap parmi le personnel communal, et des vaches laitières dans le cadre de la solidarité communautaire à 5 personnes handicapées, et qu’elle a construit des rampes d’accès pour faciliter l’accessibilité de différents services communaux aux personnes handicapées de sa commune” mentionna-t-il pour ne citer que cela, avant de conseiller aux membres des OPH/OSC de ”continuer à collaborer avec les administrations communales et à saisir l’opportunité d’appel à proposition des microprojets qui leur est offerte en ” concevant un micro-projet qui est bénéfique pour toutes les personnes handicapées à présenter au VNG” tandis que Madame Godelieve NTAKIRUTIMANA, ”Comme tous les autres projets, le projet WaA a eu un début et aura une fin. Toutes les parties devraient documenter, capitaliser et pérenniser tous les acquis du projet WaA”, insista-elle dans l’une de ses interventions de circonstance.

Cet atelier qui a duré pendant 5 jours s’est clôturé Vendredi 17h45 dans le climat de sérénité et de pleine satisfaction générale. Dans la courte session d’évaluation sur le retour de l’activité animée avant la fin de cet atelier, Monsieur Jérôme NIBASUMBA a remercié tout le monde, et en particulier Monsieur Diomède RUTUMWAKO et Monsieur Prospère NSHEMEZIMANA, Chargé de suivi-Evaluation de l’ UPHB, pour la formation/Action en élaboration des microprojets des OPH Bénéficiaires du projet WaA. Tous les participants se sont dits satisfaits, d’abord, de l’organisation de cet atelier, du contenu reçu dans cet atelier venu au bon moment pour avoir un appui technique «sur-mesure» en matière d’élaboration des micro-projets, du choix du bâtiment accessible pour tout le monde ainsi que de la flexibilité et de la souplesse d’esprit dont les organisateurs de cet atelier ont fait preuve dans la préparation des menus répondant aux besoins de santé de chaque participant. Dans le discours de clôture prononcé par Monsieur NIBIZI Libère, le Responsable des OPH constituant toute la communauté de l’UPHB sur toute l’étendue du Burundi, il s’est dit satisfait du pas déjà franchi par les OPH de la zone d’action du projet WaA, et a remercié les délégués des administrations publiques de la zone d’action du projet WaA pour leur implication significative dans ce projet. Il espère que les OPH bénéficiaires du projet WaA seront un bon modèle pour les autres OPH de l’UPHB, notamment en matière de Lobby/plaidoyer, en collaboration avec l’administration locale et en de bonnes stratégies de sécurité alimentaire.

Rappelons que le projet WaA est exécuté en consortium dans 6 pays d’Afrique à savoir le Burundi, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan et la RDC(Est de la RDC) pour une période de 5 ans de 2021 à 2025. Au Burundi, sous le Lead de ZOA, les membres du consortium à savoir UPHB, TLM, VNG Internationale, THA se montrent innovants à travers une Co-création d’une gouvernance inclusive pour accès aux ressources de base qui ne « laisse personne derrière ». La satisfaction des besoins fondamentaux dont la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau potable pour tous, la réduction de la pauvreté, le développement du capital humain, la viabilité environnementale et l’équité sociale constituent le fondement de ce projet. Ce même projet travaille avec les personnes handicapées et les accompagne à s’intégrer dans la communauté, à s’occuper et à contribuer au développement inclusif du ménage. Exécuté dans deux provinces du Burundi dont Makamba (en communes Mabanda & Kayogoro) et celle de Cibitoke (en commune de Mabayi et Buganda), le projet comprend 3 axes à savoir la mobilisation communautaire : Les ménages, les femmes, les hommes et les jeunes vivant avec handicap et d’autres groupes avec des besoins spécifiques participent activement dans des programmes de développement; renforcer les organisations des producteurs, les organisations de la société civile et les organisations des personnes vivantes avec Handicap à s’impliquer dans le développement local inclusif ainsi que le lobbying et plaidoyer pour l’amélioration des politiques de développement sensibles au genre ainsi que l’ accès aux ressources productives durables pour tous ; les autorités publiques locales s’engagent activement avec les organisations locales spécialement les organisations des personnes vivantes handicapées, à définir des politiques de développement et de gouvernance locale inclusive.

Pour la cellule de la communication/UPHB,

Georges NDAYISHIMIYE

Chargée de communication/UPHB

ATELIER DE SENSIBILISATION DU PUBLIC POUR L’INCLUSION ET LA PARTICIPATION DES PERSONNES HANDICAPEES AU RECENSEMENT GENERAL AU BURUNDI

L’Union des Personnes handicapées du Burundi, UPHB en sigle, en collaboration avec le Bureau Central de Recensement (BCR) a organisé le mercredi 19/6/2024, de 8h à 14h00, à l’Hôtel King’s Conference Centre un atelier de sensibilisation au public en général et aux dirigeants représentants les personnes vivantes avec handicap pour contribuer à la mobilisation des ménages à se faire recenser et de faire recenser leurs membres handicapés.

Après l’installation des invités, Madame Maître Caritas KAMARIZA, la vice-présidente de cette organisation, dans son discours d’accueil, a remercié tous les publics pour avoir répondu présent à leur invitation. Elle leur a rappelé que l’atelier était organisé dans l’optique de faire un plaidoyer et une sensibilisation visant une intervention commune des personnes handicapées dans des politiques et programmes du pays, et que la prise en compte et le suivi des besoins des personnes est irréalisable sans cet outil primordial qu’est le recensement national de la population. “Nous vous invitons à être attentifs et participants dans cet atelier et à formuler des recommandations allant dans le sens de réaliser notre mission et notre vision”, conclut-elle.

Monsieur Milton MUGISHA le Délégué du Ministre de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, Monsieur Milton MUGISHA qui avait honoré cet événement par sa présence, une procédure à l’ouverture officielle de cet atelier. Dans son discours de circonstances, “ce recensement général est le tout premier à prendre en compte d’une manière spécifique la collecte des données sur les personnes handicapées. Il permettra au gouvernement et toute organisation œuvrant dans le domaine du handicap d’avoir des statistiques lors des planifications des politiques et programmes qui concourent au développement durable et inclusif avec l’appui des données fiables”, martela-t-il.

Dans la suite du programme de cette activité, Monsieur Jérôme NIBASUMBA, Team leader du projet WaA en exécution dans les provinces MAKAMBA et CIBITOKE , a fait une brève présentation de l’Union, dans laquelle il a rappelé sa vision, sa mission, son historique ainsi que ses programmes et projets actuellement mis en œuvre en faveur des personnes handicapées au Burundi, avant de passer le micro à Monsieur Nicolas NDAYISHIMIYE, le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique du Burundi, INSBU en sigle, en vue d’ un exposé dans lequel il explique l’importance capitale du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage(RGPHAE) et son processus en cours.

Comme prévu au programme, les participants ont eu une session d’échanges sur un thème intitulé “comment faire participer les personnes handicapées dans le processus du RGPHAE ?” et plusieurs recommandations et engagements des uns et des autres ont été exprimés et collectés tous allant dans le sens de réaliser les grands souhaits des conférenciers de cet atelier et de la mission de l’UPHB avant la fermeture de cet atelier.

Georges NDAYISHIMIYE,

Chargée de communication/UPHB

FORMATION DES CPE PROVINCIAUX ET COMMUNAUX SUR LA PLANIFICATION, LA BUDGETISATION, TENANT COMPTE LA PROMOTION DES DROITS DES ENFANTS AINSI QUE LE MEANISME DE MOBILISATION DES FONDS LOCAUX.

”Il se manifeste toujours des enfants maltraités, violés, ou même tués, dans la communauté, ce qui montre que les droits de l’enfant ne sont pas suffisamment respectés”.

C’étaient quelques-uns des propositions de ceux qui ont participé en dates du 21 au 23 mai 2024, au Centre King’s Conference Centre de Bujumbura (KCC), dans un atelier

de formation et d’échanges organisés à l’endroit des membres des Comités de Protection de l’Enfance (#CPE), au niveau provincial et communal dans la province de Bujumbura Mairie dans les communes de Muha, Mukaza et Ntahangwa.

Au cours de cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet NKINGIRA NKURE NEZA, deux thèmes ont été exploités :

Le premier thème qui a été exploité est axé sur la planification, la budgétisation,  tenant en compte la promotion des droits des enfants ainsi que le mécanisme de mobilisation des fonds . La planification et la budgétisation familiales se font souvent sans implication de l’enfant, sans tenir compte de ses besoins et droits en famille, et cela ne devrait pas être le cas.

Le deuxième thème est focalisé sur l’échange des Comités de Protection de l’Enfance et des représentants des Organisations de la Société Civile(OSC), en vue d’effectuer une analyse conjointe de l’état des lieux de la protection des droits des enfants et élaboration des plans d’action incluant un mécanisme de coordination dans la mise en œuvre.

Le projet Nkingira Nkure Neza est financé par l’Union Européenne et est exécuté par l’Union des Personnes Handicapées du Burundi (UPHB), en consortium avec le SOS Villages d’Enfants au Burundi sur une durée de 2 ans à partir de Janvier 2024 Il est mis en œuvre dans 3 provinces dont Bujumbura-Mairie ( communes Muha et Ntahangwa ), Muyinga (Commu nes Muyinga et Buhinyuza ), Gitega ( communes Gitega et Makebuko ).

Dans son mot d’accueil, le coordinateur national du projet, NTAKARUTIMANA Fidèle a fait savoir que ce projet est dans sa phase d’élaboration du calendrier pour les formations des membres des CPE élus.

Il a également rappelé à ces derniers qu’ils ont un rôle important à jouer dans la protection des droits de l’enfant et ces derniers dépendent de leurs efforts et franche collaboration avec les parents des enfants, l’administration, la justice, et d ‘autres acteurs dans le domaine.

Dans son mot d’ouverture de cet atelier, le conseiller socio-culturel du Maire de la ville de Bujumbura, KINSHASA Christophe qui a rehaussé cette activité de sa présence, a rappelé que parmi les objectifs du projet, figurent le renforcement des capacités des CPE au niveau provincial jusqu’aux quartiers, à l’endroit des parents et enfants, encourager les enfants handicapés à fréquenter l’école,

encourager les familles pauvres à adhérer à des groupements, associations ou coopératives de développement, instaurer des clubs scolaires dans le domaine de la protection de l’enfance, etc, pour enfin contribuer à la promotion des droits de l’enfant dans la communauté.

Il a également fait savoir que l’État consent ses efforts pour soutenir la mise en œuvre des différents projets en matière de protection des droits de l’enfant sans oublier l’enfant handicapé.

Ces efforts, ajoute –t-il, se manifestent à travers :

  • l’action de l’État de collecter les enfants en situation de rue et les rassembler dans un centre adapté que Celui-ci a préparé dans la province Cankuzo à l’Est du Pays ;
  • l’éducation inclusive adoptée par le gouvernement ;
  • l’éducation et des soins de santé gratuits aux enfants, etc.
  • son combat mené contre les violences basées sur le genre(VBG), etc.

Il a terminé en remerciant vivement l’Union des Personnes Handicapées du Burundi(UPHB) et le SOS Villages d’Enfants au Burundi pour leurs initiatives dans la promotion de la vie des enfants vulnérables, et en particulier les enfants vivants avec handicap.

Il a encouragé les membres des CPE élus dans les zones d’intervention du projet de es formations afin de réussir la mise en œuvre de ce projet et de le considérer comme le leur.

La première partie de l’atelier était consacrée à la planification et à la budgétisation familiale, ce qui consiste à mettre l’enfant au centre de tous les projets et toutes planifications dans la famille.

Souvent, les parents ont tendance à oublier les enfants quand ils élaborent des projets de famille, à titre d’exemple lorsqu’ils veulent construire une maison, malgré que c’est dans l’intérêt de toute la famille, la mobilisation de fonds et la concentration sur cette unique priorité peut causer d’autres difficultés y compris celles relatives à l’intérêt de l’enfant car, tous les efforts sont coalisés à cette seule activité.

Parfois, quand il s’agit d’une famille à faibles moyens, il peut en résulter une malnutrition ce qui touche le plus les enfants, ils peuvent manquer des frais de scolarisation, des frais pour les soins de santé, etc., et cela parce que les parents ont oublié de mettre l’enfant au centre en planifiant leur projet de construction de la maison.

Il faut alors que les parents se souviennent toujours de leurs enfants et les mettent au centre de leurs priorités, projets et planifications.

Dans la seconde partie (du 22 au 23 Mai), de cet atelier, il y a eu des échanges sur l’état actuel de la situation des droits de l’enfant dans la communauté, dans la famille et dans l’entourage en général, et ce qui doit être fait pour promouvoir ces droits.

Ainsi, des défis ont été relevés, des objectifs ont été fixés, un plan d’action y relatif a été élaboré, et une budgétisation a été établie par les participants lors d’un travail en groupes.

”Dans la communauté, il est toujours évident que les droits de l’enfant sont bafoués. Un dialogue sincère et profond entre parents et enfants dans la famille est irréversible pour que les droits de l’enfant soient respectés en famille, la notion de droits de l’enfant n’est pas nouvelle, mais nous venons d’élargir nos horizons en matière. de la protection de l’enfant et ses droits à travers cette formation, etc.” témoignent les participants :

Certains des participants sont intervenus :

Fidès NTIKANGISHWA , magistrat à la Cour d’Appel dans la commune Muha témoigne que la notion de protection et droits de l’enfant n’est pas nouvelle pour elle, car elle fait partie aussi de ses responsabilités quotidiennes.

Malgré cela, elle affirme que ces échanges ont renforcé ses connaissances en la matière et l’encouragent encore une fois. Elle fait savoir qu’il faut beaucoup plaider au sein des familles pour que les parents soient conscients de cette notion de protection de l’enfant et de son inclusion dans la planification et budgétisation familiales.

Elle continue en disant que, désormais, dans son métier au quotidien, elle va donner plus d’écoute aux enfants qui viennent se plaindre auprès d’elle, au lieu de convoquer leurs parents en premier lieu.

Elle conclut en rappelant que depuis longtemps, l’enfant est un trésor public appartenant à tous.

TUYISENGE Rosalie , secrétaire permanente à la direction provinciale de l’Education en Mairie de Bujumbura remercie l’UPHB et le SOS VE pour avoir organisé cet atelier beaucoup instructif.

Elle a fait savoir que l’éducation de l’enfant est leur métier de tous les jours, témoigne que cet atelier était nécessaire pour renforcer ses connaissances en matière des droits de l’enfant et son implication dans la planification familiale.

Néanmoins, ajoute-t-elle, il s’observe toujours que les droits de l’enfant dans différentes familles ne sont pas respectés. Il manque un dialogue fréquent qui fortifie la relation parents-enfants, ce qui cause souvent que certains enfants se retrouvent dans les rues où ils vont mendier, sans assistance, sans encouragements ni écoute, laissés à eux-mêmes.

Il faut alors beaucoup plaider dans les familles auprès des parents pour qu’ils aient connaissance de ces notions que nous venons d’acquérir dans cet atelier.

Monsieur Pierre Claver, qui avait représenté le président de la cour d’appel de Ntahangwa a fait savoir qu’il y a encore un long parcours à faire en matière de protection de l’enfance. Il se manifeste encore beaucoup d’enfants dans de situations de vie très critiques notamment : la malnutrition, des enfants qui errent dans les rues, des enfants maltraités, qui ne peuvent pas aller à l’école, etc.

Il ajoute que les enfants ne sont pas là où ils devraient être et cela est dû à beaucoup de choses notamment la pauvreté dans les familles, le manque de dialogues entre les parents et leurs enfants, et l’absence de droit d’expression.

Il conclut en appréciant les échanges fructueux qu’ils ont eus au cours de cet atelier où ils ont été renforcés en capacité sur l’implication de l’enfant et sa mise au centre de toute priorité et planification dans la famille, et qu’un Le dialogue entre les parents et les enfants est irréversible pour y arriver.

Nadia ININAHAZWE de l’OPH URUMURI, une organisation pour les femmes et filles handicapées, révèle ses observations :

” Le respect des droits de l’enfant est encore une notion négligée dans notre Pays.

Il faut que l’enfant soit écouté, non seulement par ses propres parents, mais aussi par l’entourage, ses éducateurs à l’école, pour que leur avenir soit prometteur et que nous puissions avoir de bons successeurs.”

Elle continue en appréciant les efforts consentis par l’Etat qui assure la scolarisation et les soins de santé de ces enfants gratuitement même si cela ne suffit pas.

D’après elle, à part les parents, il faut que les enseignants s’occupent sincèrement des enfants, et prennent une place d’un bon parent ; dans ce cas, les violences qui s’observent souvent chez les élèves provoquent fréquemment par leurs éducateurs qui devraient les protéger pourront cesser.

Elle ajoute qu’elle a beaucoup appris dans cet atelier en matière de protection et de respect des droits de l’enfant et apprécie l’initiative entreprise pour que l’enfant soit valorisé.

Nadia fait savoir que leur OPH Urumuri s’occupe déjà des enfants dans de mauvaise situation dans leurs familles, à travers différents projets, mais affirme que l’association en collaboration avec les CPE élus va multiplier les efforts pour toucher le plus grand nombre possible en particulier des enfants handicapés.

André MANIRAKIZA , qui représente le FVS Ami des Enfants, témoigne que les droits de l’enfant s’évaluent à plusieurs facteurs dans tous les domaines de la vie, et si l’un ou l’autre facteur est/sont négligé/s , c’est un droit ou plusieurs droits de l’enfant qui est/sont bafoué/es.

Il continue en disant que dans l’entourage, l’enfant est soit négligé, violé, subit une malnutrition, etc, et parfois cela est dû à une pauvreté dans les familles, ou la négligence de l’enfant dans la planification familiale.

Monsieur André en termine appréciant la formation reçue en matière de la planification budgétaire tenant compte des besoins spécifiques de l’enfant sans oublier l’enfant handicapé.

Étaient présents à l’atelier :

– Le comité provincial de Protection de l’enfant ;

– Le Comité Communal de protection de l’enfant ;

– CPAJS (conseiller chargé des affaires politiques, administratives,

 Juridiques et Sociales dans la Commune) ;

– CPCPE (Comité provincial de coordination des Comités de protection de l’enfance) ;

– DPDFS (Direction Provinciale chargée du Développement Familial et Social ;

– Les OSC (Organisations de la Société Civile)

– LES OPH (Organisations des Personnes Handicapées)

– Médias

– SOS Villages d’Enfants

– École Polytechnique de Montréal

 

Eddy MANIRAMBONA

Pour la communication UPHB

REFLEXION SUR LA POSITION DE LA FEMME HANDICAPEE DANS LA FAMILLE POUR AUGMENTER LA PRODUCTION POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE.

En  date du 29 Mars 2024, de 08h30 à 14h40, dans le cadre de la mise en en ouvre des activités du projet « we are able », I’UPHB en collaboration avec Zoa et VNGl, a organisé un atelier de réflexion sur la position de la femme handicapée dans la famille pour augmenter la production afin d’attendre le développement durable.   C’était dans le cadre de la célébration de la journée Internationale de lutte pour les droits de la femme(JIF) célébrée le 08 Mars de chaque année.

Dans son discours de circonstance, Me Caritas KAMARIZA, vice-présidente de l’UPHB a rappelé que la JIF est une occasion pour les femmes et particulièrement les femmes handicapées d’évaluer le pas déjà franchi dans la marche vers l’équité, l’égalité et le justice sociale, socle du développement durable. Les ministères en charge de la Solidarité Nationale et de l’Intérieur ont pris part à cette activité.

L’événement était riche en couleurs

Des témoignages, des présentations sur la mobilisation communautaire ont meublé cette journée.

Financé par le Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères, le projet « WE ARE ABLE »-WAA se concentre sur les personnes vivant avec handicap qui n’ont pas accès aux services de base, des personnes exclues dans la communauté.

Le projet cherche à renforcer leur voix et leur résilience pour qu’elles puissent se défendre, en s’impliquant ainsi dans la législation et la politique.

Pour atteindre ses bénéficiaires, le projet travaille avec des organisations locales, les organisations des personnes vivant avec handicap(OPHs), ainsi que des autorités formelles ou informelles au niveau national ou international.

En Afrique, le projet « We Are Able » travaille dans Six pays dont le Burundi, la RD Congo  à l’Est, l’Ougandal’Ethiopie, le Sud Soudan, et le Soudan.

Au Burundi, ce projet qui durera 5 ans depuis 2021 est exécuté en consortium avec ZOA-International, LPM, VNG-International, THA et l’Union des Personnes Handicapées du Burundi-UPHB.

Sous le lead de ZOA, le projet « We Are Able » comprend 3 axes, notamment

  • la mobilisation communautaire
  • le renforcement des organisations des producteurs, de la société civile, et des Organisations des Personnes Handicapées (Oph),
  • ainsi que l’Engagement des Autorités publiques locales.

C’est dans l’axe de la Mobilisation communautaire de ce projet WAA concernant les ménages, les femmes , les hommes et les jeunes vivant avec handicap et d’autres groupes avec des besoins spécifiques participant activement dans des programmes de développement, que l’UPHB a organisé ce vendredi le 29 Mars 2024, un Atelier de Réflexion sur la position de la femme handicapée dans la famille pour augmenter la production afin d’atteindre le développement durable.

Pendant cette activité, l’UPHB/WAA s’est associé également aux femmes leaders du mouvement du handicap au Burundi vu que Mars est le mois dédié à la femme, et bien plus encore la femme vivant avec handicap.

Cet atelier qui s’est déroulé au siège de l’UPHB fut organisé dans l’objectif de  sensibiliser et de renforcer les leaders des femmes des quatre réseaux du Pays en matière de la sécurité alimentaire ainsi que de démontrer la position de la femme handicapée dans la famille pour augmenter la production.

L’activité avait été rehaussée par différentes grandes personnalités dont le Directeur General du #Ministère de la solidarité nationale, celle du #Ministère de l’intérieur, le Directeur Général du Développement Communautaire, membres de l’Association Burundaise des Femmes Journalistes-AFJO, etc.

Elle a enfin motivé les participants à faire un réengagement pour que la femme vivant avec handicap puisse augmenter la production au ménage, dans la communauté et dans toute la société en général.

La suite de l’activité  été marquée par une session de présentation du projet « WE ARE ABLE », pendant laquelle, Madame Martina la consultante chez ZOA est revenu sur les e principaux axes de ce projet ci-haut déjà évoqués, en mentionnant la notion de la sécurité alimentaire et la sécurité foncière inclusive.

Cette notion est la plus importante dans le domaine de la sécurité alimentaire car, un aspect important pour arriver à ce dernier est l’accès à la terre.

Sans accès à la terre et à la propriété, la sécurité alimentaire est impossible car elle en dépend.

Témoignage 1 : NKURUNZIZA Moïse représentant de l’OPH dans la commune Mabanda, colline Samvura de la province de MAKAMBA nous révèle qu’avant l’avènement du projet « We Are Able », il ne savait pas comment faire un business plan pour les AGRs.  Il pensait être incapable tenant compte de son infirmité physique.

Concernant le planning familial, avant nous ne pouvions pas nous assoir ensemble avec ma famille pour parler des projets de développement. Quand le projet a commencé, nous avons êtes formés sur les différents piliers de développement durable dont l’Agriculture, l’Elevage, les AGRs, les Formations, Valoriser les personnes vivant avec handicap,…etc.

‘’Ce dernier pilier nous a servi de motivation après avoir constaté notre capacité d’agir pour changer notre vie et comment nous sommes perçus dans la communauté.’’ Ajoute-t-il.

Il continue en disant que lui et sa famille ont pu commencer à faire des AGRs en faisant du petit commerce, et qu’actuellement, ils ont même pu bâtir leur propre maison d’habitation.

Moise NKURUNZIZA témoigne aussi que le Projet les a formés à faire le lobby et plaidoyer et que cela a eu un impact positif sur la vie de plusieurs personnes vivant avec handicap qui n’avaient pas d’espoir de la vie auparavant.

Témoignage 2 : Anne-Marie NDAYISENGA présidente de l’OPH ADPH dans la commune Buganda de la province CIBITOKE témoigne que le projet leur a donné accès à des formations qui leur ont appris comment faire des projets et AGRs, le domaine de la sécurité alimentaire qui va de  pair avec la sécurité foncière.

‘’A partir de la formation par le projet sur le droit égal a la propriété foncière, j’ai hérité d’une propriété dans ma famille. Apres l’avoir eu, je l’ai faite enregistrée sur mon propre nom. Quand j’ai eu le titre foncier de ma propriété, je l’ai emmené dans la micro finance Coopec pour demander un crédit et je l’ai eu. Apres, j’ai ouvert mon propre atelier de soudure dans notre localité et j’ai des ouvriers qui sont salariés.’’ Ajoute Madame Anne-Marie.

Aujourd’hui, je ne mendie plus, je suis actuellement appelée MABUJA/BOSS.  Je ne demande plus que l’on m’aide mais plutôt, je peux aider les autres maintenant, dit-elle.

Elle continue son témoignage en disant que grâce au projet We are Able, les formations les ont équipés avec des connaissances en matière d’accès aux personnes vivant avec handicap. Aujourd’hui, ils ont construits des rampes d’accès dans les bâtiments administratifs pour accéder à des services comme les autres.

Témoignage 3 :

Marie Rose de la commune de Mabayi province CIBITOKE dit que le projet les a rejoints étant dans des conditions de vie déplorables.

Elle dit :’’ avant que le projet commence, jetais la Marie qui mendie pour survivre, mais au moment où le projet est venu, nous avons bénéficié des formations importantes qui nous ouvrent les yeux et nous avons commencé à comprendre nos droits et que nous somme aussi capables.

‘’Quand j’ai compris mes droits dans la famille comme les autres enfants’’, ajoute-t-elle, j’ai hérité de la propriété aussi dans notre famille.

Grace à celle-ci, après l’avoir enregistrée et après avoir eu mon titre foncier, je l’ai hypothéquée dans la Micro finance coopec et j’ai pu avoir un crédit avec lequel j’ai commencé à faire du commerce.

Aujourd’hui, on m’appelle Maman commerçante, car j’ai démarré un cabaret très chaud que les gens surnomment ‘’chez Marie“, et tout cela grâce au projet ‘’We Are Able“.

Ce n’est pas fini ; dit-elle, les personnes vivant avec handicap dans notre commune ont adhéré au FIDA et nous avons bénéficié des vaches comme les autres. Aujourd’hui, nos enfants boivent du lait au lieu de l’eau. Tout cela grâce au projet We Are Able.

Plus encore, continue Madame Marie Rose, les PVH  ne sont plus stigmatisées par des appellations faisant référence à leur état physique, mais sont désormais reconnues avec dignité comme tous les autres, grâce aux Lobby et plaidoyer du projet dans la communauté.

Elle termine en recommandant les responsables du projet à multiplier les communes et provinces d’intervention pour que beaucoup de personnes vivant avec handicap partout dans le pays puissent bénéficier de ses objectifs.

Rappelons que ce projet travail actuellement dans deux provinces dont CIBITOKE dans les communes de Buganda et Mabayi, ainsi que MAKAMBA dans leurs communes de Mabanda et Kayogoro.

Signalons également qua cet atelier était associée la célébration de la Journée Internationale dédiée à la femme-JIPH,  et plus particulièrement encore, la femme vivant avec handicap.

Pour la rédaction

Eddy MANIRAMBONA

Chargé de communication